Les Fontaines à Seignelay (St Martial, des Noyers, du Vernois)
Fontaine Saint Martial (rue de l'Eglise)
Archives départementales L.E 183 N
Fontaine St Martial (rue de l'Eglise)
Alignement
Bail à titre de rente foncière annuelle
De sieur Gabriel Manger fabricant à sieur Pierre Collot entrepreneur de bâtiments.
Le sieur Collet ne pourra fermer de clôture sans au préalable avoir demandé l'alignement aux autorités supérieures de la commune pour le passage qui lui appartient afin d'aller puiser de l'eau à la dite fontaine St Martial, tenant le dit terrain d'un long du levant au ruys d'autre du couchant à la rue de l'église d'un bout du mur au passage d'autre bout à la maison de sieur Jacques Fissené.
Extrait du registre des délibérations de la mairie de la commune de Seignelay
Nous étant transportés sur place nous avons fixé l'alignement, le dit Collot laissera un passage de trois mètres équivalent à neuf pieds trois pouces à partir de l'entrée au terrain au levant faire une longueur de douze mètres trois cent soixante millimètres correspondant à douze pieds jusqu'à l'angle au couchant de la fontaine, il laissera une largeur de quatorze pieds correspondant à trois mètres sept cent cinquante millimètres au dit angle correspondant à celui de l'arcade au couchant de la maison du dit sieur Sisney auquel alignement du dit Collot fera fournir connaissance à signer avec nous.
Signé au registre Collot, Fringon*
*Denis Fringon notaire et maire de Seignelay (jusqu'en 1814 † 1834)
Histoire de Seignelay W. B. Henry, tome 1, page 86
Durant les premiers siècles de l'Eglise, les apôtres de la foi, n'espérant pas pouvoir éloigner tout à coup les nouveaux convertis des superstitions païennes, avaient consacré à la vraie religion plusieurs usages, dont on abusa dans la suite. Les fontaines qui se trouvaient près des églises déjà en vénération, servirent à entretenir le baptistère, à laver les mains et la bouche avant d'entrer dans les églises. On leur donna le nom du patron; c'est pourquoi les fidèles crurent plus que jamais pouvoir obtenir des guérisons, en se servant de cette eau, celles de (…….), Saint Martial de Seignelay passaient pour avoir des vertus particulières.
Les fontaines étaient en vénération dans presque toute la Gaule au sixième siècle.
Histoire de Seignelay W. B. Henry, tome II, page 102
En 1844 on fit en face un aqueduc qui conduit les eaux qui viennent des rues supérieures dans le ruisseau de la fontaine de Saint Martial.
Fontaine des Noyers (cette fontaine alimente le lavoir, route de Beaumont)
Histoire de Seignelay W. B. Henry, tome 1, page 171
Histoire de Seignelay W. B. Henry, tome 1, page 230
Histoire de Seignelay W. B. Henry, tome 1, page 384
Histoire de Seignelay W. B. Henry, tome II, page 80
La fontaine des Noyers, ainsi appelée des noyers qui l'environnaient autrefois. Elle est située au pied du Thureau, au nord, sous l'encaissement de la route ; elle se compose d'un petit bassin en forme de puits, au-dessous est un lavoir, formant un carré long, dont les bords sont couverts de larges plateaux de bois. Vers 1806, on creusa plus bas d'autres bassins pour rouir le chanvre
Fontaine du Vernois (bois Baudoin, rue de Chablis))
dite fontaine minérale
Histoire de Seignelay W. B. Henry, tome II, page 79
Une fontaine, qu'on découvrit au bas du Vernois pendant l'hiver de 1829, fit grand bruit dans le tout le pays. On crut avoir retrouvé les eaux minérales dont il est parlé dans une des éditions du Dictionnaire géographique de Vosgien, et qui sont, selon cet auteur, sur le territoire de Seignelay. Un fond de terre, qui ne parut pas ordinaire, joint à des traces de constructions anciennes, semblaient ne laisser aucun doute ; mais les chimistes, ayant analysé cette eau, n'y reconnurent rien de minéral. L'emplacement est connu sous le nom de Champ de la Maison, à cause d'un bâtiment qui était construit en cet endroit au moyen âge. On voit près de là, deux vastes bassins : l'un régulièrement carré, l'autre en forme de carré long, qu'on attribue à Colbert qui les aurait fait creuser pour les bêtes fauves du grand parc.
Autres fontaines
Histoire de Seignelay W. B. Henry, tome II, page 102
En 1808, on avait comblé une fontaine située dans la Grande Rue, à quelques pas de la porte de l'hospice et dans laquelle on descendait au moyen de cinq à six marches. Une grande pierres dressée à l'opposé prévenait des accidents. En 1844 on fit en face un aqueduc qui conduit les eaux qui viennent des rues supérieures dans le ruisseau de la fontaine de Saint Martial.
Fontaine du Vernois